[2x20] The Evil Queen

À Storybrooke, avec l'aide du Capitaine Crochet, Regina élabore un plan pour transporter elle et Henry au Royaume enchanté. Mais celui-ci prend une autre tournure à cause d'une faille de la Malédiction, qui risque bien de rayer la ville de la carte - et tuer tous ses habitants. De son côté, les suspicions d'Emma se portent sur Tamara. Au Royaume enchanté, la Reine Regina demande à Rumplestiltskin de la transformer en paysanne méconnaissable afin de tuer Blanche-Neige sans éveiller sa méfiance, et de gagner ainsi l'amour et le respect de ses sujets. (Résumé Once upon a time wikia)

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On en parlait dans le topic général avec Lily et Saline, eh bien cet épisode est le parfait exemple. Tellement de potentiel, de très bonnes idées, mais c'est mal exécuté et nous perdons du temps en s'éparpillant sur plein de storylines et personnages. Une vraie occasion manquée.

Vraiment dommage, car la crise identitaire de Regina, le décalage entre la réalité et la façon dont elle se voit, ce sont des choses passionnantes qui auraient mérité une attention plus poussée et une meilleure écriture.

Cela dit, j'ai quand même beaucoup aimé les scènes de flashback. Les réactions puériles de Regina peuvent paraître too much, mais finalement, c'est le seul personnage avec qui ça marche ces simplifications, car le personnage est construit de telle manière, qu'il est évident depuis quelques temps que Regina est restée à bien des égards une enfants, et que le trauma et tout le reste l'ont empêché de se développer en tant qu'adulte. Ca explique aussi la fracture entre réalité et ce qu'elle voit dans le miroir (j'ai aimé que ça soit à la fois littéralement et figurativement le cas.

J'ai bien rigolé des manipulations de Rumple, de Regina qui connaît le nom de ses gardes, etc... Certains éléments du plot étaient un peu forcés, genre elle ordonne de tuer tout le monde et après ils lui font dire qu'elle ne penserait pas que ça irait si loin? Mouais... Il y a une certaine barrière qu'ils franchissent parfois entre l'infantilisation de Regina (intéressante, mais sujet très sensible qui me fait parfois peur entre les mais des writers, heureusement que Lana est là) et la stupidisation de Regina.

D'ailleurs, dans le présent, les nécessités du plot et les besoin de dialogues d'exposition cringe-worthy nous donnent une stupidisation vraiment...stupide de Regina. Même Lana dans un interview a sous-entendu que la scène où elle expose son plan fou à Henry était un peu out of character! ^^ Cela dit j'étais touchée par le désespoir qui en transparait. Et aussi dérangée par son geste à la fin de la scène. Ce qui est bien, j'espère juste que ça sera adressé par la suite!

Mais pour en revenir à FTL, dieu que je suis gaga des interactions de Snow Queen. Même quand c'est expédié comme ça l'est dans l'épisode. Snow, Baby, let me love you. Son discours sur les geniune selfess connections ça m'a tuée. C'est un de ces épisodes où la bonté et la droiture de Snow a de la profondeur, de la texture et n'est pas juste ce truc affreux qu'on nous martèle sans cesse. C'était magnifique. Les réactions de Regina étaient sublimes. J'ai chialé quand elle demande si Snow voudrait de la Reine si celle-ci voulait être une famille de nouveau. Quand Regina a l'occasion de tuer Snow mais qu'elle ne le fait pas, quand Snow a l'occasion et toutes les raisons de tuer Regina mais qu'elle ne peut s'y résoudre....Mes bébés

Je ne sais plus trop ce qui se passe à Storybrooke sinon. A part Regina et Hook face à GhostMaleficient (encore une occasion manquée, je veux revoir Maleficient et la voir interagir avec Regina! Et Hook car il a l'air de la connaître!). Plot. Plot. Plot. Trahisons, trahisons, trahisons. Plot. Plot.

Est-ce que c'est dans cet épisode qu'Emma et Henry enquêtent sur Tamara? Emma, baby, je sais que tu veux bien faire, mais faut pas embarquer le kid là-dedans! Et please épargnez-moi avec la storyline de la jealous ex, même si Emma a raison, ça ne tourne qu'autour de ça. Beurk. Et je déteste qu'Henry soit transformé en un de ces enfants clichés qui veulent démoniser la compagne de leur parent pour que leurs parents reviennent ensemble. Ca n'a aucun sens psychologiquement pour Henry. Il ne connaît Neal que depuis une semaine! ALLO! Comment les scénaristes peuvent dessiner le genre de storyline qui correspond à un désir d'enfants de parents divorcés qui ont la nostalgie de "jours meilleurs" où leur foyer était réuni? D'autant plus que le passé de Neal et Emma n'est jamais correctement adressé.
Cela dit, Emma était adorable dans ces scènes!

Épisode très intéressant sur le papier mais malheureusement mal exploité. Néanmoins, il reste bien meilleur que ce que la série a fait dernièrement.

Les flashback de The Evil Queen m'ont vraiment plu. J'ai trouvé que c'était une bonne chose de retourner aux bases de la relation entre Snow et Regina car après tout ce qu'elles ont traversé dernièrement, les repères existants entre elles étaient quelque peu brouillés. Il était nécessaire de remettre tout ça à plat. Du coup, j'ai trouvé assez pertinent de revenir sur le moment où Regina accepte son statut de Evil Queen, surtout lorsqu'elle planifie dans le présent, le massacre de Storybrooke x) Bon, par contre, faudra m'expliquer quel était l'intérêt de la scène où elle explique son plan entier à Henry hein ?! Parce que c'était d'un RI-DI-CU-LE sans nom !

En parallèle, Greg & Tamara dévoilent un peu plus leurs intentions, sans toutefois révéler leur plan. Malheureusement, je n'arrive pas du tout à " apprécier " leurs personnages. Je les trouve vraiment insupportables et sans charme.

À côté tout ça, j'ai beaucoup aimé le duo Henry/Emma. C'était agréable de retrouver leur complicité de saison 1. Du coup, j'aimerais qu'on ait plus souvent de moments comme ça entre eux.

Bref, c'est un épisode qui redonne un peu de contenance à la série, selon moi : 4/5.

HAHA c'est exactement ça x) On se serait cru dans les Anges De La Téléralité

Malgré mon aversion pour le personnage de Greg, j'aime assez ce que tu dis de lui et de sa relation avec Regina. Je trouve que c'est plutôt juste et ça me montre un côté de lui auquel je n'avais pas pensé. Il remonte un " peu " dans mon estime, du coup !