Buffy The Vampire Slayer

Buffy (Kristy Swanson) est une pom-pom girl populaire au Lycée Hemery à Los Angeles jusqu’à sa rencontre avec un homme du nom de Merrick Jamison-Smythe (Donald Sutherland). Il lui apprend qu'elle est La Tueuse - une jeune femme née avec une force et une habileté supérieures à la moyenne et dont la destinée est de lutter contre les vampires. Elle admet s'être vue en rêve combattre des vampires et accepte finalement son destin.

Bizarrement, je n'ai trouvé aucun topic sur le film. Que ça soit dans l'inventaire ou dans les sous-forums de la série, donc je m'en charge, en espérant ne pas l'avoir raté.

J'attendais l'enfer, en entamant mon visionnage. J'avais lu les pires critiques sur qu'on puisse trouver, la plupart émanant de fans de la série sur des blogs/forums anglophones, puis celles des professionnels. Il semblait que personne ne lui trouvait une quelconque qualité digne de rédemption. Je n'ai jamais parlé du film sur le Crash et je n'en ai pas trouvé de sujet, donc je ne sais finalement pas quel est le consensus des ovnis. Mais me concernant, c'est un home run.

Ne vous y trompez pas, je trouve que la version télévisée le surpasse dans toutes les largeurs. Cela n'empêche pas que j'ai franchement adorer ce long métrage.

Parlons de ce qu'il y a de mieux ici : le scénario. "Bien sûr, connard !" penserez-vous, levant les yeux au ciel et priant pour que le réacteur d'un boeing s'écrase sur mon immeuble "C'est de Joss !". Ce à quoi je vous réponds "Tu l'as dis, Buffy !". Le scénario est excellent, mêlant l'insignifiance de la vie de lycée avec la perception distordue qu'on en a quand on y est encore. L'humour, la peur et l'amour sont tous de la partie, s'ajoutant à des scènes de combats bien plantées ; à l'instar de la série, le film est un hybride qui satisfait toutes les envies. Les dialogues sont particulièrement bien tissés, les personnages jonglant avec les bon mots et les drôleries dans un rythme acharné.

Les acteurs sont bien choisis. Je trouve Kristy touchante, malgré une palette d'émotions plus limité que celle de la géniale SMG. Sa moue boudeuse est simplement adorable et elle dégage une aura d'innocence, qui lui donne parfois un air d'ingénue bloquée dans un état d'abasourdissement perpétuel.
Luke Perry est parfait. Le James Dean des nineties a été fait sur mesure pour le rôle de Pike, un personnage que j'avais adoré dans les comics et qui m'avait toujours beaucoup intrigué. Il a une alchimie sincère avec sa partenaire, ce qui fait de leur couple sur silver screen, un de mes nouveaux OTP. EN outre, j'ai toujours été amoureux de lui, depuis que je l'ai connu en Dylan.
Donald Sutherland est excellent, quoiqu'un peu trop over the top. Sérieusement, enlève ton écharpe, bro, tu va mourir plus vite que dans la canicule de 2003. Malgré ses choix vestimentaires pour le moins douteux, il délivre une solide performance, et sa relation avec Buffy rappelle celle de la série. Kudos !
Le reste du casting est sympathique aussi. Quelle ne fut pas ma surprise de voir Ben Affleck (hello, Batman, on est venue donner un coup de main ? Parce que Buffy n'a pas besoin de gadgets, elle !), David Arquette (génial en meilleur ami défoncé. On trouve là un parallèle avec Jesse dans la série) ou bien Hilary Swank (Bitch) !

Les années 90 sont mes préférés, donc j'ai adoré retomber dedans à travers les tenues, la soundtrack fraîche et le slang des valley girls. J'aime beaucoup l'ambiance de nostalgie (à travers nos yeux) générale qui ce dégage du produit finit.

Le film a un seul défaut, à mon sens : la réalisation. Kuzui est non seulement mauvaise réalisatrice, ne sachant comment exploiter les lieux et les acteurs, mais elle s'est trop éloigné de la vision de Joss. Celui-ci, avec la maestria qu'on lui connait, a écrit un film sombre et drôle, combinant les genre excellemment, mais la réalisatrice nous pond une parodie. Une comédie d'horreur dont le ton diverge et se contredit. Personne ne m'enlèvera l'idée que le film aurait été un succès critique, et serait très bien accepté par le fandom, si Joss avait été en charge du directing.

Au final, j'adore ce film, malgré ma dernière réticence. C'est l'acmé du cult-movie.